Capacité Thermique d’un Solide à Basse Température

Exercice : Capacité Thermique d'un Solide

Capacité Thermique d’un Solide à Basse Température

Contexte : La capacité thermique molaireQuantité d'énergie nécessaire pour élever la température d'une mole d'une substance de un Kelvin (ou un degré Celsius)..

Comprendre comment un solide stocke l'énergie thermique est fondamental en physique. Le modèle classique, simple et élégant, connu sous le nom de loi de Dulong et Petit, prédit que la capacité thermique des solides est constante à haute température. Cependant, les expériences menées au début du 20ème siècle ont révélé que ce modèle échoue de manière spectaculaire à basse température. Cet exercice explore ce phénomène en appliquant d'abord le modèle classique, puis en le confrontant aux résultats expérimentaux pour comprendre ses limites.

Remarque Pédagogique : Cet exercice vous guidera dans l'application d'un modèle fondamental de la thermodynamique classique, tout en mettant en lumière ses insuffisances. Cela illustre parfaitement la démarche scientifique : un modèle est valide jusqu'à ce que l'expérience le contredise, ouvrant la voie à une théorie plus complète (ici, la mécanique quantique).


Objectifs Pédagogiques

  • Appliquer la loi de Dulong et Petit pour estimer une capacité thermique.
  • Calculer la variation d'énergie interne d'un solide lors d'un changement de température.
  • Analyser les limites du modèle classique de la capacité thermique à basse température.

Données de l'étude

Nous allons étudier le comportement thermique d'un bloc de cuivre (Cu) pur.

Fiche Technique du Cuivre
Caractéristique Valeur
Élément Cuivre (Cu)
Masse molaire (M) \(63.5 \text{ g} \cdot \text{mol}^{-1}\)
Structure cristalline Cubique à faces centrées (CFC)
Réseau Cristallin d'un Solide
Nom du Paramètre Symbole Valeur Unité
Nombre de moles \(n\) \(2\) \(\text{mol}\)
Température initiale \(T_i\) \(300\) \(\text{K}\)
Température finale \(T_f\) \(10\) \(\text{K}\)
Constante des gaz parfaits \(R\) \(8.314\) \(\text{J} \cdot \text{mol}^{-1} \cdot \text{K}^{-1}\)

Questions à traiter

  1. Calculer la capacité thermique molaire à volume constant (\(C_{V,m}\)) du cuivre prédite par la loi de Dulong et Petit.
  2. En supposant que cette capacité thermique est constante, calculer la variation d'énergie interne (\(\Delta U\)) du bloc de cuivre lorsqu'il est refroidi de 300 K à 10 K.
  3. À 10 K, la valeur expérimentale de la capacité thermique du cuivre est \(C_{V,m, \text{exp}} \approx 0.05 \text{ J} \cdot \text{mol}^{-1} \cdot \text{K}^{-1}\). Comparez cette valeur à la prédiction classique et commentez l'écart.
  4. Le modèle de Debye prédit qu'à très basse température, \(C_{V,m} \approx A \cdot T^3\). En utilisant la valeur expérimentale à 10 K, estimez la constante A pour le cuivre.
  5. Expliquez qualitativement pourquoi le modèle classique de Dulong et Petit échoue à basse température.

Les bases sur la Capacité Thermique des Solides

Pour aborder cet exercice, il est essentiel de maîtriser deux concepts clés de la thermodynamique classique appliquée aux solides.

1. Loi de Dulong et Petit
Cette loi empirique, formulée en 1819, est l'un des premiers succès de la thermodynamique. Elle stipule que la capacité thermique molaire à volume constant de la plupart des solides monoatomiques est approximativement constante et vaut \(3R\). \[ C_{V,m} \approx 3R \] Cette loi se déduit du théorème de l'équipartition de l'énergie. On modélise le solide comme un réseau d'atomes vibrant autour de leur position d'équilibre. Chaque atome a 3 degrés de liberté de vibration, chacun possédant une énergie cinétique et une énergie potentielle. Le théorème attribue une énergie de \(\frac{1}{2}kT\) à chaque terme quadratique d'énergie, soit \(6 \times \frac{1}{2}kT = 3kT\) par atome. Pour une mole (\(N_A\) atomes), l'énergie interne \(U\) est \(3N_A k T = 3RT\). La capacité thermique est alors \(C_{V,m} = (\frac{\partial U}{\partial T})_V = 3R\).

2. Variation d'Énergie Interne
La variation de l'énergie interne \(\Delta U\) d'un système est liée à sa capacité thermique par la relation différentielle \(\text{d}U = nC_{V,m}\text{d}T\). Pour une transformation finie entre une température initiale \(T_i\) et une température finale \(T_f\), on intègre : \[ \Delta U = \int_{T_i}^{T_f} n C_{V,m}(T) \,\text{d}T \] Dans le cas simple où la capacité thermique \(C_{V,m}\) est considérée comme constante (hypothèse de Dulong et Petit), la formule se simplifie grandement : \[ \Delta U = n C_{V,m} (T_f - T_i) = n C_{V,m} \Delta T \]


Correction : Capacité Thermique d’un Solide à Basse Température

Question 1 : Calcul de la capacité thermique selon Dulong et Petit

Principe (le concept physique)

Le principe est d'appliquer un modèle simple de la thermodynamique classique, la loi de Dulong et Petit, qui considère un solide comme un ensemble d'atomes vibrant indépendamment les uns des autres. Cette loi prédit que l'énergie stockée par ces vibrations ne dépend que de la température et est la même pour tous les solides simples.

Mini-Cours (approfondissement théorique)

La loi de Dulong et Petit est une conséquence directe du théorème de l'équipartition de l'énergie. Ce théorème stipule qu'à l'équilibre thermique, l'énergie est répartie également entre tous les degrés de liberté du système. Pour un atome dans un solide, on considère 3 directions de vibration. Chaque direction possède une énergie cinétique (terme en \(v^2\)) et une énergie potentielle (terme en \(x^2\)). On a donc 6 termes quadratiques au total. Le théorème attribue à chaque terme une énergie moyenne de \(\frac{1}{2}kT\). L'énergie par atome est donc \(6 \times \frac{1}{2}kT = 3kT\). Pour une mole (\(N_A\) atomes), l'énergie interne \(U\) est \(N_A \times 3kT = 3RT\). La capacité thermique \(C_{V,m} = (\frac{\partial U}{\partial T})_V\) est donc simplement \(3R\).

Remarque Pédagogique (le conseil du professeur)

Considérez la loi de Dulong et Petit comme une excellente première approximation, valable à "haute température" (souvent, la température ambiante suffit). C'est un point de référence essentiel avant de plonger dans les complexités des modèles quantiques. Sa simplicité est sa force et sa faiblesse.

Normes (la référence réglementaire)

Il ne s'agit pas d'une norme d'ingénierie (comme un Eurocode), mais d'une loi fondamentale de la physique statistique classique. Elle ne fait pas l'objet d'une réglementation mais sert de base théorique pour la compréhension des matériaux.

Formule(s) (l'outil mathématique)

Loi de Dulong et Petit

\[ C_{V,m} = 3R \]
Hypothèses (le cadre du calcul)

Ce calcul repose sur plusieurs hypothèses fortes du modèle classique :

  • Les atomes sont des oscillateurs harmoniques tridimensionnels.
  • Les atomes vibrent indépendamment les uns des autres.
  • L'énergie peut être échangée de manière continue (pas de quantification).
  • Tous les modes de vibration sont excités (valide uniquement à haute température).
Donnée(s) (les chiffres d'entrée)
ParamètreSymboleValeurUnité
Constante des gaz parfaits\(R\)\(8.314\)\(\text{J} \cdot \text{mol}^{-1} \cdot \text{K}^{-1}\)
Astuces (Pour aller plus vite)

Pour les calculs rapides, retenez que \(3R \approx 3 \times 8.3 = 24.9 \text{ J} \cdot \text{mol}^{-1} \cdot \text{K}^{-1}\). Une valeur très proche de 25 \(\text{J} \cdot \text{mol}^{-1} \cdot \text{K}^{-1}\) est un bon ordre de grandeur à garder en tête pour la capacité thermique de nombreux métaux à température ambiante.

Schéma (Avant les calculs)
Modèle masse-ressort d'un atome dans un réseau
yxAtome
Calcul(s) (l'application numérique)

Application de la formule

\[ \begin{aligned} C_{V,m} &= 3 \times 8.314 \\ &= 24.942 \text{ J} \cdot \text{mol}^{-1} \cdot \text{K}^{-1} \end{aligned} \]
Schéma (Après les calculs)
Prédiction de la loi de Dulong et Petit
Température (T)Cv,m3R
Réflexions (l'interprétation du résultat)

Le résultat de ~24.9 J·mol⁻¹·K⁻¹ signifie que, selon ce modèle, il faut apporter environ 25 Joules d'énergie à une mole de cuivre pour augmenter sa température de 1 Kelvin. Le fait que ce résultat soit indépendant de la substance (tant qu'elle est solide et monoatomique) était une prédiction remarquable du modèle classique.

Points de vigilance (les erreurs à éviter)

La principale erreur serait d'appliquer cette loi sans réfléchir aux conditions. Elle n'est valable qu'à des températures suffisamment élevées (généralement \(T > \theta_D\), la température de Debye). L'appliquer à basse température est une erreur conceptuelle majeure, comme le montrera la suite de l'exercice.

Points à retenir (permettre a l'apprenant de maitriser la question)

Synthèse de la Question 1 :

  • Concept Clé : Théorème de l'équipartition de l'énergie.
  • Formule Essentielle : \(C_{V,m} = 3R\).
  • Point de Vigilance Majeur : Valide uniquement à haute température.
Le saviez-vous ? (la culture de l'ingénieur)

Pierre Louis Dulong et Alexis Thérèse Petit ont formulé leur loi en 1819, bien avant que la structure atomique de la matière et le théorème de l'équipartition ne soient compris. Leur travail était purement empirique, basé sur des mesures expérimentales. La justification théorique n'est venue que 50 ans plus tard avec les travaux de Boltzmann sur la physique statistique.

FAQ (pour lever les doutes)

Questions fréquentes sur ce sujet.

Résultat Final (la conclusion chiffrée)
Selon la loi de Dulong et Petit, la capacité thermique molaire du cuivre est d'environ \(24.9 \text{ J} \cdot \text{mol}^{-1} \cdot \text{K}^{-1}\).
A vous de jouer (pour verifier la comprehension de l'etudiant parrapport a la question)

Quelle serait la capacité thermique molaire du plomb (Pb) à température ambiante selon ce modèle ?

Question 2 : Calcul de la variation d'énergie interne

Principe (le concept physique)

Le principe est de relier la quantité de chaleur échangée par le solide à sa capacité à stocker l'énergie. Pour un processus à volume constant, la chaleur échangée est égale à la variation de son énergie interne. En supposant une capacité thermique constante, ce calcul devient une simple proportionnalité avec la variation de température.

Mini-Cours (approfondissement théorique)

La première loi de la thermodynamique nous dit que \(\Delta U = Q + W\). Pour un solide chauffé ou refroidi à volume constant, le travail des forces de pression est nul (\(W=0\)). Donc \(\Delta U = Q_V\). La définition de la capacité thermique à volume constant est \(C_V = (\frac{\partial U}{\partial T})_V\). En intégrant cette relation, on obtient \(\Delta U = \int_{T_i}^{T_f} nC_{V,m}dT\). L'hypothèse cruciale ici est de considérer \(C_{V,m}\) comme constant sur tout l'intervalle de température [10 K, 300 K], ce qui nous permet de sortir le terme de l'intégrale et d'obtenir une relation linéaire.

Remarque Pédagogique (le conseil du professeur)

Attention à ne jamais oublier les unités et le signe du résultat. Une variation d'énergie négative signifie que le système a perdu de l'énergie, ce qui est logique lors d'un refroidissement. Toujours faire cette vérification de cohérence à la fin du calcul.

Normes (la référence réglementaire)

Comme pour la question 1, il s'agit de l'application de principes fondamentaux de la thermodynamique (le premier principe) et non de normes techniques spécifiques.

Formule(s) (l'outil mathématique)

Variation d'énergie interne

\[ \Delta U = n \cdot C_{V,m} \cdot (T_f - T_i) \]
Hypothèses (le cadre du calcul)

L'hypothèse dominante ici est la constance de la capacité thermique molaire sur tout l'intervalle de température [10 K, 300 K]. C'est une simplification très forte qui découle directement de l'application du modèle de Dulong et Petit.

Donnée(s) (les chiffres d'entrée)
ParamètreSymboleValeurUnité
Nombre de moles\(n\)\(2\)\(\text{mol}\)
Capacité thermique (Dulong-Petit)\(C_{V,m}\)\(24.942\)\(\text{J} \cdot \text{mol}^{-1} \cdot \text{K}^{-1}\)
Température initiale\(T_i\)\(300\)\(\text{K}\)
Température finale\(T_f\)\(10\)\(\text{K}\)
Astuces (Pour aller plus vite)

Avant de calculer, identifiez le signe de \(\Delta T = T_f - T_i\). Ici, il est négatif, donc \(\Delta U\) sera négatif. Cela permet d'éviter des erreurs de signe grossières. Le calcul devient \(2 \times 25 \times (-290) = 50 \times (-290) = -14500\) J, soit -14.5 kJ, ce qui est une excellente estimation rapide.

Schéma (Avant les calculs)
Processus de refroidissement sur un axe de température
TTi = 300KTf = 10KRefroidissement
Calcul(s) (l'application numérique)

Calcul de la variation de température

\[ \begin{aligned} \Delta T &= T_f - T_i \\ &= 10 \text{ K} - 300 \text{ K} \\ &= -290 \text{ K} \end{aligned} \]

Calcul de la variation d'énergie interne

\[ \begin{aligned} \Delta U &= 2 \text{ mol} \times 24.942 \text{ J} \cdot \text{mol}^{-1} \cdot \text{K}^{-1} \times (-290 \text{ K}) \\ &= -14466.36 \text{ J} \end{aligned} \]
Schéma (Après les calculs)
Bilan énergétique du système
Bloc de CuivreQ < 0(Énergie libérée)
Réflexions (l'interprétation du résultat)

Le résultat de -14.5 kJ représente la quantité totale d'énergie thermique que les 2 moles de cuivre doivent libérer pour passer de 300 K à 10 K, selon le modèle classique. C'est une quantité d'énergie considérable, qui doit être évacuée par un système de refroidissement (cryostat).

Points de vigilance (les erreurs à éviter)

L'erreur classique est de se tromper dans le \(\Delta T\) (faire \(T_i - T_f\) au lieu de \(T_f - T_i\)), ce qui inverserait le signe du résultat final. Toujours se rappeler que \(\Delta X = X_{\text{final}} - X_{\text{initial}}\).

Points à retenir (permettre a l'apprenant de maitriser la question)

Synthèse de la Question 2 :

  • Concept Clé : L'intégration de \(\text{d}U = nC_{V,m}\text{d}T\) donne \(\Delta U\) .
  • Formule Essentielle : \(\Delta U = nC_{V,m}\Delta T\) (si \(C_{V,m}\) est constant).
  • Point de Vigilance Majeur : Le signe de \(\Delta T\) et donc de \(\Delta U\).
Le saviez-vous ? (la culture de l'ingénieur)

Le calcul de l'énergie à extraire pour refroidir un matériau est crucial en ingénierie cryogénique. Par exemple, pour refroidir les aimants supraconducteurs du LHC au CERN à 1.9 K, des quantités massives d'hélium liquide sont utilisées pour évacuer l'énergie interne des milliers de tonnes de matériaux.

FAQ (pour lever les doutes)

Questions fréquentes sur ce sujet.

Résultat Final (la conclusion chiffrée)
La variation d'énergie interne du bloc de cuivre, calculée avec le modèle de Dulong et Petit, est de \(-14.5 \text{ kJ}\).
A vous de jouer (pour verifier la comprehension de l'etudiant parrapport a la question)

Quelle serait la variation d'énergie interne pour 1 mole de fer chauffée de 20°C à 120°C (utiliser \(C_{V,m} \approx 3R\) et convertir les températures en Kelvin) ?

Question 3 : Comparaison avec l'expérience

Principe (le concept physique)

Le principe est l'essence de la méthode scientifique : confronter une prédiction théorique (un modèle) à la réalité (une mesure expérimentale). L'objectif est de déterminer le domaine de validité du modèle et d'identifier ses limites.

Mini-Cours (approfondissement théorique)

La divergence entre la théorie classique et l'expérience à basse température est l'une des "catastrophes ultraviolettes" de la physique du début du XXe siècle. Le théorème d'équipartition, si efficace à haute température, attribue une énergie \(kT\) à chaque oscillateur. Or, expérimentalement, on observe que les oscillateurs semblent "geler" et refuser de stocker cette énergie lorsque la température baisse. Ce phénomène, inexplicable classiquement, a été l'une des motivations principales pour le développement de la mécanique quantique par Planck et Einstein.

Remarque Pédagogique (le conseil du professeur)

Face à un écart aussi énorme entre théorie et expérience, ne concluez jamais que "l'expérience est fausse". Le premier réflexe doit être de questionner les hypothèses du modèle théorique. Ici, c'est l'hypothèse d'un échange d'énergie continu qui est fondamentalement erronée.

Normes (la référence réglementaire)

Les données expérimentales sur les propriétés des matériaux, comme la capacité thermique, sont compilées dans des bases de données de référence et des manuels (handbooks) qui font autorité dans le domaine scientifique et technique, même s'il ne s'agit pas de "normes" au sens juridique.

Formule(s) (l'outil mathématique)

Rapport de comparaison

\[ \text{Rapport} = \frac{C_{V,m, \text{classique}}}{C_{V,m, \text{exp}}} \]
Hypothèses (le cadre du calcul)

On suppose que la valeur expérimentale fournie est fiable et a été mesurée dans des conditions de volume constant, ce qui est généralement le cas pour les mesures sur les solides.

Donnée(s) (les chiffres d'entrée)
ParamètreValeurUnité
Prédiction de Dulong et Petit\(24.942\)\(\text{J} \cdot \text{mol}^{-1} \cdot \text{K}^{-1}\)
Valeur expérimentale à 10 K\(0.05\)\(\text{J} \cdot \text{mol}^{-1} \cdot \text{K}^{-1}\)
Astuces (Pour aller plus vite)

Pour comparer des nombres très différents, pensez en ordres de grandeur. \(24.9\) est de l'ordre de \(10^1\). \(0.05\) est \(5 \times 10^{-2}\). Le rapport est donc de l'ordre de \((10^1) / (5 \times 10^{-2}) = 0.2 \times 10^3 = 200\). L'écart est de plusieurs centaines, ce qui est suffisant pour conclure.

Schéma (Avant les calculs)
Comparaison Théorie vs Expérience à 10K
Température (T)Cv,m3RExp.Écart
Calcul(s) (l'application numérique)

Calcul du rapport

\[ \begin{aligned} \text{Rapport} &= \frac{24.942}{0.05} \\ &\approx 499 \end{aligned} \]
Schéma (Après les calculs)
Comportement de Cv,m : Modèles vs Réalité
TCv,mDulong-Petit (classique)Debye (quantique)
Réflexions (l'interprétation du résultat)

Le modèle classique est erroné de près d'un facteur 500. Cela signifie que le calcul de \(\Delta U\) de la question 2 est massivement surestimé. En réalité, il faut beaucoup moins d'énergie pour refroidir un solide à basse température que ce que prédit la théorie classique, car le solide "perd" sa capacité à stocker l'énergie thermique.

Points de vigilance (les erreurs à éviter)

Ne pas minimiser l'écart. Un facteur 2 peut être une erreur, un facteur 500 est une réfutation. C'est le signe d'un changement de paradigme physique nécessaire.

Points à retenir (permettre a l'apprenant de maitriser la question)

Synthèse de la Question 3 :

  • Concept Clé : La confrontation modèle-expérience est le cœur de la physique.
  • Résultat Essentiel : Le modèle classique échoue complètement à basse température.
  • Point de Vigilance Majeur : Un grand écart signifie que les hypothèses du modèle sont fausses.
Le saviez-vous ? (la culture de l'ingénieur)

En 1907, Albert Einstein a été le premier à expliquer qualitativement cet effondrement de la capacité thermique. Il a simplement appliqué l'idée de quantification de l'énergie de Planck aux vibrations atomiques du solide. Son modèle, bien qu'imparfait, a été une étape cruciale vers la théorie quantique des solides.

FAQ (pour lever les doutes)

Questions fréquentes sur ce sujet.

Résultat Final (la conclusion chiffrée)
La prédiction classique (\(24.9 \text{ J} \cdot \text{mol}^{-1} \cdot \text{K}^{-1}\)) est presque 500 fois plus grande que la valeur expérimentale (\(0.05 \text{ J} \cdot \text{mol}^{-1} \cdot \text{K}^{-1}\)), démontrant l'échec total du modèle classique à 10 K.
A vous de jouer (pour verifier la comprehension de l'etudiant parrapport a la question)

Si la valeur expérimentale était de 24.5 J·mol⁻¹·K⁻¹, que pourriez-vous conclure sur la validité du modèle à cette température ?

Le modèle serait considéré comme très précis dans ces conditions.

Question 4 : Estimation de la constante de Debye

Principe (le concept physique)

Le principe est d'utiliser un modèle plus sophistiqué (le modèle de Debye) qui incorpore les effets quantiques. On se place dans son domaine de validité (très basses températures) où il prend une forme simple (\(C_{V,m} \propto T^3\)) pour "calibrer" le modèle en trouvant le coefficient de proportionnalité à partir d'un point de mesure expérimental.

Mini-Cours (approfondissement théorique)

Le modèle de Debye (1912) améliore le modèle d'Einstein en ne considérant pas les atomes comme des oscillateurs indépendants, mais comme un système couplé. Les vibrations ne sont pas à une seule fréquence, mais forment un spectre continu de modes collectifs, les phonons. La loi en \(T^3\) provient de la densité d'états des phonons à basse fréquence dans un milieu continu à 3 dimensions. La constante A est liée à la vitesse du son dans le matériau et à sa densité, et est inversement proportionnelle au cube de la température de Debye \(\theta_D\) (\(A = \frac{12\pi^4 R}{5\theta_D^3}\)).

Remarque Pédagogique (le conseil du professeur)

Retenez la loi en \(T^3\) comme la "signature" des vibrations de réseau (phonons) à basse température. De nombreux phénomènes en physique du solide (conductivité thermique, etc.) suivent des lois de puissance en température, et l'exposant donne des indices précieux sur le mécanisme physique sous-jacent.

Normes (la référence réglementaire)

Le modèle de Debye est une théorie physique standard enseignée dans tous les cours de physique du solide. La constante A n'est pas une norme mais une propriété intrinsèque du matériau, dérivée de ses constantes élastiques.

Formule(s) (l'outil mathématique)

Loi de Debye à basse température

\[ C_{V,m} = A \cdot T^3 \Rightarrow A = \frac{C_{V,m}}{T^3} \]
Hypothèses (le cadre du calcul)

On fait plusieurs hypothèses :

  • La température de 10 K est suffisamment basse pour que la loi en \(T^3\) soit une bonne approximation.
  • La contribution des électrons libres à la capacité thermique est négligeable (elle varie en \(T\), donc elle est effectivement très faible à 10 K par rapport à la contribution en \(T^3\)).
Donnée(s) (les chiffres d'entrée)
ParamètreSymboleValeurUnité
Capacité thermique exp.\(C_{V,m, \text{exp}}\)\(0.05\)\(\text{J} \cdot \text{mol}^{-1} \cdot \text{K}^{-1}\)
Température de mesure\(T\)\(10\)\(\text{K}\)
Astuces (Pour aller plus vite)

Faites attention aux unités de la constante A. Puisque \(C_{V,m}\) est en \(\text{J} \cdot \text{mol}^{-1} \cdot \text{K}^{-1}\) et \(T^3\) en \(\text{K}^3\), la constante A sera en \(\text{J} \cdot \text{mol}^{-1} \cdot \text{K}^{-4}\). Vérifier l'homogénéité des unités est un excellent moyen de détecter des erreurs dans la formule de départ.

Schéma (Avant les calculs)
Régime de Debye : \(C_{V,m}\) vs \(T^3\)
Cv,mPente = A
Calcul(s) (l'application numérique)

Expression et calcul de la constante A

\[ \begin{aligned} A &= \frac{C_{V,m}}{T^3} \\ &= \frac{0.05 \text{ J}\cdot\text{mol}^{-1}\cdot\text{K}^{-1}}{(10 \text{ K})^3} \\ &= \frac{0.05}{1000} \text{ J}\cdot\text{mol}^{-1}\cdot\text{K}^{-4} \\ &= 5 \times 10^{-5} \text{ J}\cdot\text{mol}^{-1}\cdot\text{K}^{-4} \end{aligned} \]
Schéma (Après les calculs)
Comportement cubique à basse température
TCv,mCourbe en T³
Réflexions (l'interprétation du résultat)

Cette constante A est une propriété du cuivre. Une fois déterminée, elle permet de prédire la capacité thermique à n'importe quelle autre température (très basse) sans nouvelle mesure. Par exemple, à 5 K, on s'attendrait à ce que \(C_{V,m} = A \cdot (5)^3 = (5 \times 10^{-5}) \times 125 = 0.00625 \text{ J} \cdot \text{mol}^{-1} \cdot \text{K}^{-1}\).

Points de vigilance (les erreurs à éviter)

Ne pas oublier l'exposant 3 ! Une erreur fréquente est de diviser par T et non par \(T^3\). De plus, ne pas utiliser cette formule pour des températures élevées ; elle n'est valable qu'à très basse température.

Points à retenir (permettre a l'apprenant de maitriser la question)

Synthèse de la Question 4 :

  • Concept Clé : Le modèle de Debye prédit le comportement quantique de la capacité thermique.
  • Formule Essentielle : \(C_{V,m} \propto T^3\) à basse température.
  • Point de Vigilance Majeur : Domaine de validité (très basses T) et l'exposant 3.
Le saviez-vous ? (la culture de l'ingénieur)

Peter Debye a reçu le prix Nobel de chimie en 1936 pour ses travaux sur la structure moléculaire. Son modèle de la capacité thermique, bien que simple, est toujours utilisé aujourd'hui comme une excellente approximation et a introduit le concept de température de Debye (\(\theta_D\)), un paramètre fondamental pour caractériser les propriétés thermiques et élastiques d'un solide.

FAQ (pour lever les doutes)

Questions fréquentes sur ce sujet.

Résultat Final (la conclusion chiffrée)
La constante de la loi de Debye pour le cuivre est estimée à \(A = 5 \times 10^{-5} \text{ J} \cdot \text{mol}^{-1} \cdot \text{K}^{-4}\).
A vous de jouer (pour verifier la comprehension de l'etudiant parrapport a la question)

En utilisant la constante A trouvée, quelle serait la capacité thermique molaire du cuivre à 2 K ?

Question 5 : Raison de l'échec du modèle classique

Principe

L'échec du modèle classique est dû à l'une de ses hypothèses fondamentales : le fait que l'énergie puisse être échangée de manière continue. La mécanique quantique nous apprend que ce n'est pas le cas pour les oscillateurs.

Mini-Cours

Le concept clé est la quantification de l'énergie, introduite par Max Planck. Pour un oscillateur de fréquence \(\nu\), l'énergie ne peut pas prendre n'importe quelle valeur, mais seulement des multiples entiers d'un "paquet" d'énergie élémentaire, le quantum \(h\nu\) (où \(h\) est la constante de Planck). L'énergie est donc \(E_n = n \cdot h\nu\). Pour exciter un oscillateur, il faut lui fournir au minimum l'énergie \(h\nu\). À basse température, l'énergie thermique typique disponible, de l'ordre de \(kT\), devient inférieure à \(h\nu\). Il n'y a donc pas assez d'énergie pour activer les vibrations, qui restent "gelées" dans leur état fondamental. C'est pourquoi la capacité du solide à stocker de l'énergie s'effondre.

Réflexions

Le théorème de l'équipartition suppose que chaque mode de vibration peut être excité et posséder une énergie moyenne \(kT\). Cependant, la mécanique quantique impose que l'énergie des oscillateurs (les vibrations du réseau, ou phononsUn quantum d'énergie de vibration dans un réseau cristallin. C'est l'analogue du photon (quantum de lumière) pour les vibrations.) est quantifiée, c'est-à-dire qu'elle ne peut prendre que des valeurs discrètes (multiples de \(h\nu\)).

À basse température, l'énergie thermique disponible (de l'ordre de \(kT\)) est inférieure à l'énergie du premier état de vibration excité (\(h\nu\)). Par conséquent, la plupart des modes de vibration ne peuvent pas être excités ; on dit qu'ils sont "gelés". Seuls les modes de très basse fréquence (basse énergie) peuvent être activés. Le nombre de degrés de liberté actifs diminue donc drastiquement lorsque la température baisse, ce qui entraîne l'effondrement de la capacité thermique, qui tend vers zéro à 0 K, en accord avec le troisième principe de la thermodynamique.

Points de vigilance

Une erreur courante est de penser que les atomes s'arrêtent complètement de vibrer à 0 K. Ce n'est pas le cas. En raison du principe d'incertitude d'Heisenberg, un oscillateur possède toujours une énergie minimale non nulle, appelée "énergie du point zéro". Les vibrations ne cessent jamais, mais à très basse température, le système ne peut plus absorber d'énergie thermique car il n'y a pas assez d'énergie pour atteindre le prochain niveau quantique autorisé.

Points à retenir

Si vous ne deviez retenir qu'une chose : l'échec de la loi de Dulong et Petit à basse température est une preuve directe de la quantification de l'énergie.


Outil Interactif : Comparaison des Modèles

Ce simulateur permet de visualiser la prédiction de la capacité thermique molaire du cuivre en fonction de la température pour le modèle classique de Dulong & Petit et pour le modèle de Debye. Observez l'écart entre les deux modèles à différentes températures.

Paramètres d'Entrée
300 K
Résultats au point sélectionné
Capacité (Dulong & Petit) - J·mol⁻¹·K⁻¹
Capacité (Debye) - J·mol⁻¹·K⁻¹

Quiz Final : Testez vos connaissances

1. Quelle valeur approximative la loi de Dulong et Petit prédit-elle pour la capacité thermique molaire de la plupart des solides monoatomiques ?

2. Dans quelles conditions la loi de Dulong et Petit cesse-t-elle d'être valide ?

3. Quel principe fondamental de la physique classique est à la base de la loi de Dulong et Petit ?

4. Selon le modèle de Debye, comment la capacité thermique varie-t-elle à des températures très proches de 0 K ?

5. Le "gel" des degrés de liberté à basse température est une conséquence directe de :


Glossaire

Capacité thermique molaire (\(C_{V,m}\))
Quantité d'énergie qu'il faut fournir à une mole d'une substance pour augmenter sa température de 1 Kelvin, tout en maintenant son volume constant.
Loi de Dulong et Petit
Loi de la thermodynamique classique qui prédit que la capacité thermique molaire de la plupart des solides est constante et vaut environ 3R (environ 25 J·mol⁻¹·K⁻¹).
Énergie interne (U)
Somme de toutes les énergies cinétiques et potentielles des particules constituant un système thermodynamique. Sa variation dépend des échanges de chaleur et de travail.
Température de Debye (\(\theta_D\))
Température caractéristique d'un solide qui sépare le régime "haute température" (où le comportement est classique) du régime "basse température" (où les effets quantiques dominent). Pour le cuivre, \(\theta_D \approx 343\) K.
Phonon
Quantum d'énergie de vibration dans un réseau cristallin. C'est l'analogue du photon (quantum de lumière) pour les vibrations mécaniques du solide.
Exercice : Capacité Thermique d’un Solide

D’autres exercices de Thermodynamique classique:

Stabilité d’un Équilibre Thermodynamique
Stabilité d’un Équilibre Thermodynamique

Exercice : Stabilité d'un Équilibre Chimique Stabilité d’un Équilibre Thermodynamique Contexte : L'étude de la stabilité d'un équilibre chimiqueAnalyse des conditions sous lesquelles un système chimique en équilibre y restera, et comment il répond aux perturbations....

Irréversibilité et Création d’Entropie
Irréversibilité et Création d’Entropie

Exercice : Irréversibilité et Création d’Entropie Irréversibilité et Création d’Entropie Contexte : La Thermodynamique ClassiqueBranche de la physique qui étudie les transformations de l'énergie et ses relations avec la chaleur, le travail et la température.. Cet...

Entropie de Mélange de Deux Gaz Parfaits
Entropie de Mélange de Deux Gaz Parfaits

Entropie de Mélange de Gaz Parfaits Entropie de Mélange de Deux Gaz Parfaits Contexte : L'Entropie de MélangeAugmentation de l'entropie totale d'un système lorsque deux ou plusieurs substances différentes sont mélangées sans réaction chimique. en Thermodynamique. L'un...

Calcul du Point Triple de l’Eau
Calcul du Point Triple de l’Eau

Calcul du Point Triple de l’Eau Calcul du Point Triple de l’Eau Contexte : Le Point Triple de l'EauL'unique état de température et de pression auquel les trois phases de l'eau (solide, liquide et gaz) peuvent coexister en équilibre thermodynamique.. Le point triple...

Modélisation d’une Pompe à Chaleur
Modélisation d’une Pompe à Chaleur

Modélisation d’une Pompe à Chaleur Modélisation d’une Pompe à Chaleur Contexte : La thermodynamiqueBranche de la physique qui étudie les relations entre la chaleur, le travail et l'énergie. appliquée aux systèmes de chauffage. Les pompes à chaleur (PAC) sont des...

Analyse de l’inversion de température
Analyse de l’inversion de température

Exercice : Analyse de l’inversion de température Analyse de l’inversion de température Contexte : L'étude de la stabilité atmosphériqueTendance de l'air à retourner à sa position initiale (stable) ou à continuer son mouvement vertical (instable) après avoir été...

Travail dans une transformation polytropique
Travail dans une transformation polytropique

Exercice : Travail d'une Transformation Polytropique Calcul du Travail d'une Transformation Polytropique Contexte : La transformation polytropiqueProcessus thermodynamique qui obéit à la loi PVⁿ = constante, où n est l'indice polytropique. C'est un modèle général qui...

Étude d’un cycle de Stirling
Étude d’un cycle de Stirling

Exercice : Étude d’un cycle de Stirling Étude Thermodynamique d'un Cycle de Stirling Idéal Contexte : Le Moteur StirlingUn moteur à combustion externe qui fonctionne par expansion et compression cycliques d'un gaz, le fluide de travail, à différentes températures.....

Détermination de la Température Finale
Détermination de la Température Finale

Exercice : Température d'Équilibre en Thermodynamique Détermination de la Température Finale Contexte : Le mélange de liquidesProcessus par lequel deux ou plusieurs substances liquides sont combinées pour former une solution ou une mixture homogène. dans un...

Détente de Joule-Gay Lussac
Détente de Joule-Gay Lussac

Exercice : Détente de Joule-Gay Lussac Détente de Joule-Gay Lussac d'un Gaz Parfait Contexte : La détente de Joule-Gay LussacExpansion d'un gaz dans le vide, se produisant dans un système thermiquement isolé. C'est un processus fondamental pour étudier les propriétés...

Premier Principe à un Système Ouvert
Premier Principe à un Système Ouvert

Premier Principe à un Système Ouvert Premier Principe à un Système Ouvert Contexte : Le Premier Principe en Système OuvertLe premier principe de la thermodynamique pour un système ouvert exprime la conservation de l'énergie pour un volume de contrôle traversé par un...

Cycle de Rankine pour une Centrale à Vapeur
Cycle de Rankine pour une Centrale à Vapeur

Exercice : Cycle de Rankine d'une Centrale à Vapeur Cycle de Rankine Idéal d'une Centrale à Vapeur Contexte : La thermodynamique des centrales électriques. Le cycle de RankineLe cycle thermodynamique idéal qui modélise le fonctionnement des centrales électriques à...

Influence de la Pression d’un Gaz Inerte
Influence de la Pression d’un Gaz Inerte

Exercice : Influence de la Pression d'un Gaz Inerte Influence de la Pression d'un Gaz Inerte Contexte : L'équilibre liquide-vapeur et l'Effet PoyntingModification de la pression de vapeur saturante d'un liquide lorsqu'une pression externe (généralement via un gaz...

Stabilité d’un Équilibre Thermodynamique
Stabilité d’un Équilibre Thermodynamique

Exercice : Stabilité d'un Équilibre Chimique Stabilité d’un Équilibre Thermodynamique Contexte : L'étude de la stabilité d'un équilibre chimiqueAnalyse des conditions sous lesquelles un système chimique en équilibre y restera, et comment il répond aux perturbations....

Irréversibilité et Création d’Entropie
Irréversibilité et Création d’Entropie

Exercice : Irréversibilité et Création d’Entropie Irréversibilité et Création d’Entropie Contexte : La Thermodynamique ClassiqueBranche de la physique qui étudie les transformations de l'énergie et ses relations avec la chaleur, le travail et la température.. Cet...

Entropie de Mélange de Deux Gaz Parfaits
Entropie de Mélange de Deux Gaz Parfaits

Entropie de Mélange de Gaz Parfaits Entropie de Mélange de Deux Gaz Parfaits Contexte : L'Entropie de MélangeAugmentation de l'entropie totale d'un système lorsque deux ou plusieurs substances différentes sont mélangées sans réaction chimique. en Thermodynamique. L'un...

Calcul du Point Triple de l’Eau
Calcul du Point Triple de l’Eau

Calcul du Point Triple de l’Eau Calcul du Point Triple de l’Eau Contexte : Le Point Triple de l'EauL'unique état de température et de pression auquel les trois phases de l'eau (solide, liquide et gaz) peuvent coexister en équilibre thermodynamique.. Le point triple...

0 commentaires
Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *